Le micro-logement ou logement compact ; reportage JT France 2

Reportage Jacques Cardoze pour le JT de FRANCE 2.

Ce reportage nous interpelle et nous fait réagir d'où la rédaction de cette news. Aux États Unis, une récente évolution de la législation permet d'ouvrir le marché de la location à des logements de 15 à 20 m² utiles avec des aménagements optimisés pour proposer un confort et une fonctionnalité maximale (lit escamotable, meubles modulaires et intégrés, table pour accueillir des convives, etc...).

Il s'agit d'offrir une solution de logement au loyer accessible à des personnes à faible revenu, seules, en couple, à des familles monoparentales, etc, dans des métropoles où les prix pratiqués sont tels que ces populations sont actuellement bien souvent réduites à des logements précaires, insalubres ou la cible de marchands de sommeil.

Nos sociétés ont subit dans les 50 dernières années des mutations profondes ont entraîné sur une échelle des temps très courte une explosion en nombre des besoins de logement venant se cumuler à l'augmentation démographique : au premier chef de ces facteurs, citons le grand nombre de divorces et donc la multiplication de familles monoparentales ou de personnes célibataires disposant de m² supplémentaires pour l'accueil temporaire de leurs enfants. Citons encore par exemple l'accompagnement à domicile de personnes âgées plutôt que chez leurs enfants comme c'était souvent le cas par le passé, etc...

L'objet ici n'est pas de prendre position sur le fait que l'option législative de réduire les surfaces minimales locatives peut être perçue par les uns comme une solution opportune à une situation précaire trop souvent constatée, ou par les autres comme l'abaissement inacceptable des standards du confort minimal jugé « acceptable » pour une situation familiale donnée, qui correspondrait actuellement à une surface comprise de 30 à 40 m². Le fait est que le nombre de logements est considéré globalement comme très largement insuffisant dans nombre de pays occidentaux, plus encore en ce qui concerne des logements à loyer accessible. Le secteur de la construction traditionnelle tout comme les financements dédiés ne sont pas dimensionnés pour permettre de rattraper dans un temps très court un déficit chronique de construction neuve.

Dans ce contexte, et sur la base de ce constat, le reportage présente le développement outre Atlantique de solutions en modules préfabriqués tridimensionnelles comme innovantes offrant de nombreux avantages pour mettre sur le marché des logements aux standards de cette nouvelle législation. Outre le fait qu'un coup de projecteur grand public sur de tels systèmes constructifs tridimensionnels industrialisés doit être salué, prenons le temps de faire un ou deux commentaires afin de rebondir sur ce sujet intéressant et vu par un très grand nombre de personnes de par le créneau de diffusion.

Tout d'abord, sur le fond, gageons que la mise sur le marché locatif de logements de surface réduite pour faire face à la précarité chronique de nombreuses personnes face au logement risque fort de traverser l'Atlantique et de donner lieu dans les années à venir à une modification législative chez nous en ce sens. Il est certain alors que les systèmes constructifs industrialisés tels que le module DHOMINO seront en première ligne pour offrir une solution à la construction de grands volumes de logements dans des délais très courts, à prix réduit et avec une empreinte environnementale des plus restreinte.

 

Ensuite, faisons le vœux que l'image de la construction en modules industrialisés ne soit pas cantonnée en terme d'usages à des programmes de type hôtellerie, résidence étudiante ou appartements compacts, fussent-ils de grand confort.

Si le module industrialisé est une réponse naturelle à ces programmes, c'est aussi une réponse adaptée et polyvalente pour des bâtiments à usages beaucoup plus étendus et diversifiés.

A titre d'exemple, aujourd'hui les projets en cours chez DHOMINO concernent de la résidence universitaire ou des EHPAD, certes, mais également des collège pour 600 élèves qui ont vocation ultérieurement à être déplacés tout ou partie dans une autre ville ; des écoles, des logements collectifs en empilement R+5 ou R+6 soit 7 niveaux, en programme mixte T3 et T4 ; du logement intermédiaire en ensembles de 30-60 logements en R+3 ; des ensembles à usage tertiaire, bureaux et hôtels d'entreprise, etc... etc...

Enfin et pour conclure sur un petit cocorico national, affirmons modestement qu'il n'est plus nécessaire de traverser l'Atlantique pour constater les progrès réalisés ces dernières années par la construction industrialisée, bois, métal ou autres techniques. A ce jour, la commande publique et privée en France encourage le développement très rapide de solutions constructives en préfabrication industrialisée de qualité, cela tend à intéresser rapidement une filière industrielle qui n'est pas nécessairement issue du secteur du bâtiment.

A ce jour également, l'entreprise DHOMINO au sein d'un groupement en conception-réalisation a eu l'opportunité de proposer en concours un programme mixte de plus de 24 000 m², soit environ 600 modules préfabriqués en empilement supérieur à R+6, logements collectifs familiaux, résidences étudiantes, commerces et bureaux. L'équipe constituée avec une capacité de fabrication de plus de 6 modules jour était tout à fait dimensionnée pour la réalisation du programme dans des délais très avantageux et pour un coût compétitif.

Si ce projet a partagé le jury mais ne l'a pas emporté in fine, gageons qu'il faille dès à présent se préparer à voir chez nous très prochainement ce type de programmes sortir de terre, avec une qualité de réalisation et une ambition qui n'auront rien à envier à ce que l'on peut constater chez nos voisins européens voir outre Atlantique, bien au contraire. Il convient de s'en féliciter et de continuer à œuvrer avec nos partenaires comme nous le faisons tous les jours voir aboutir ce type de programmes qui constitueront de grandes premières.

 

Pour rester informés, le compte twitter @DhominoSAS